Le métier de coaching est devenu une activité très en vogue ces dernières années. Ce métier consiste à accompagner une personne ou un groupe dont le but est de les aider dans leur vie privée ou professionnelle. Contrairement à la psychothérapie, le coaching ne dure que pendant une période déterminée. En outre, pour exercer, il peut recevoir ses clients dans son cabinet ou se déplacer chez eux ou à leur lieu de travail. De plus, le métier de coaching est une activité libérale et ne nécessite pas de diplôme particulier. Le coach sportif peut se faire engager dans une salle de sport ou travailler à son compte. Il en est de même pour le coach de développement personnel qui peut travailler dans une entreprise ou à son propre compte. En effet, le coaching est un métier qui peut s’exercer en indépendant. Toutefois, pour cela, il doit créer sa propre entreprise et respecter les démarches administratives nécessaires.
Choisir une spécialité peu exercée
Il existe plusieurs types de coaching. Ils peuvent être regroupés en deux catégories : le coaching sportif et le coaching de vie. C’est la seconde catégorie qui est plus vaste.Il y a le coach parental, le coach en développement personnel, etc. En revanche, le coaching sportif est plus limité et requiert des qualifications spécifiques. De ce fait, pour se démarquer et cibler une clientèle bien précise, il est préférable de choisir un concept novateur et peu exercé.
Faire un business plan
Pour démarrer une entreprise, il est indispensable de trouver un financement, d’où l’importance de rédiger un business plan. En effet, via ce document, vous allez détailler votre projet et les objectifs financiers, commerciaux et stratégiques de votre entreprise pour les 3 prochaines années. En fait, au cours de cette durée, il est possible que votre entreprise se soit assez développée et que vous souhaitiez vous fixer plus d’objectifs. Par ailleurs, le business plan est également un moyen de convaincre vos partenaires financiers et fournisseurs.
Choisir un statut juridique
-La micro-entreprise
C’est le statut juridique le plus choisi par les indépendants qui souhaitent se lancer dans une activité quelconque. En effet, c’est le statut le plus simple et le plus facile à gérer. De plus, les obligations et les formalités sont plus allégées. Pour cela, il suffit de fournir les pièces justificatives indispensables et de remplir un formulaire. En outre, la micro-entreprise est affranchie de paiement de charges sociales mensuelles et annuelles, ainsi que de déclarations annuelles. En plus de cela, pour la tenue de comptabilité, il n’est pas indispensable de faire appel à un expert-comptable car le registre de recettes suffit. En revanche, le statut de micro-entrepreneur est peu crédible et n’obtient pas toujours un financement bancaire.
-L’entreprise individuelle
Le statut d’entrepreneur individuel est également assez répandu, mais particulièrement risqué. En outre, les règles fiscales, comptables et sociales sont les mêmes que pour le statut de micro-entreprise. De plus, les formalités et les démarches à effectuer sont très simples. Il n’y a également aucun capital à prévoir pour démarrer. Toutefois il est fort probable que vous ayez à engager votre patrimoine personnel au départ. Par contre, les obligations fiscales et comptables sont plus lourdes.
-Le portage salarial
Le portage salarial est un statut qui n’est éligible que pour les activités de service comme le coaching. Ce qui est peu avantageux pour votre entreprise, en particulier si vous souhaitez acquérir une certaine crédibilité. Vous pouvez créer une entreprise tout en bénéficiant de tous les avantages d’un salarié. En outre, les obligations administratives sont prises en charge par la société de portage. En revanche, bénéficier d’un statut de portage salarial limite votre autonomie vis-à-vis de votre activité. En effet, c’est celle-ci qui a le droit d’imposer les tarifs que vous devez appliquer ou les prestations que vous proposez.