Moulin à farine : comment ça fonctionne ?

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Que ce que soit pour broyer, moudre ou piler des céréales, le moulin à farine est un dispositif traditionnel encore utilisé aujourd’hui pour la qualité de sa farine. Son succès est tel qu’il est désormais proposé en modèles domestiques. Si le moulin à farine doit son fonctionnement, il est important de comprendre comment marche cet appareil.

Fonctionnement général du moulin à farine

Un moulin à farine possède un arbre de transmission qui entraîne 2 meules en pierre. La meule supérieure est dite tournante, car elle tourne sur la meule inférieure dite dormante qui, quant à elle, est fixe. Toutes deux sont enfermées dans un coffrage en bois afin d’être protégées.

Lorsque la tournante passe sur les grains de céréales, elle écrase ces dernières entre les pierres afin de libérer la farine qu’elles contiennent. Un ajustement de l’écart entre les meules permet d’obtenir une farine plus ou moins fine.

Les grains sont mis dans une trémie de remplissage en forme d’entonnoir qui les fait tomber petit à petit entre les meules. Grâce à la force centrifuge, les grains sortent en dessous des meules sous la forme de farine.

Ce fonctionnement est pratiquement le même aussi bien pour les moulins ménagers que pour les moulins professionnels proposés par tout spécialiste de la vente de machines de transformation. Toutefois, il convient de préciser que les meules sont disponibles sur tous les moulins à farine, qu’il soit à vent ou à eau. Il n’y a que le système d’alimentation du dispositif qui diffère à chaque fois.

Fonctionnement d’un moulin à farine à vent

Lorsqu’il est à vent, le moulin à farine traditionnel est une tour construite généralement dans une région où les conditions climatiques et topographiques sont favorables afin de lui faire profiter d’une bonne exposition au vent.

Cette tour est équipée d’une calotte orientable dans le sens du vent et chargée de la transformation de l’énergie éolienne. Équipée d’ailes ajustables fixées à un axe horizontal, ce dispositif effectue des mouvements rotatifs grâce auxquels il capte la force du vent et la transforme en énergie.

L’énergie éolienne produite est ensuite utilisée pour alimenter les meules inférieures et supérieures sans que l’intervention humaine ne soit pas nécessaire. Étant soumis aux aléas climatiques très fluctuants, le moulin à vent a été délaissé au profit de celui à l’eau.

Fonctionnement d’un moulin à farine à eau

L’eau étant une ressource plus stable que le vent, elle a été utilisée pour donner naissance au moulin à farine à eau. Ce modèle est généralement construit à proximité d’une rivière ou d’un cours d’eau avec un courant suffisamment puissant pour être transformé en énergie.

Toutefois, il est courant que le moulin soit installé à proximité d’un étang artificiel qui permet d’assurer la pérennité du fonctionnement du dispositif en temps de sécheresse, lorsque le courant n’est pas assez fort. L’eau ne coule alors qu’à travers le moulin à farine, avant de retourner au lit de la rivière.

Le rôle de la béalière

Le moulin à eau est le plus souvent équipé d’une béalière. Il s’agit d’un petit canal d’irrigation conçu pour collecter l’eau des rivières ou des ruisseaux. Une béalière transporte l’eau ainsi récupérée, qu’il s’agisse du débit habituel de la rivière ou du surplus de pluie ou d’orages. Les pentes des béalières sont très basses, permettant la meilleure distribution de l’eau à travers les canaux au profit du moulin à farine.

Le rôle de la vanne

L’ouverture et la fermeture de la vanne permettent d’ajuster la force de l’eau tombant sur la roue d’entrainement, faisant ainsi fonctionner le mécanisme qui fait tourner la meule. Une autre vanne contrôle le débordement éventuel du bassin.

Le rôle de la roue d’entrainement

La roue d’entrainement convertit la puissance de l’eau en énergie. Elle fait tourner une série d’engrenages dont le rôle de transmettre le mouvement vertical de la roue aux meules, qui à leurs tours se déplacent horizontalement.

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