Avoir son propre business est le mot d’ordre en ce moment. C’est même devenu un phénomène à la mode et beaucoup de gens s’y prêtent au jeu. Mais c’est un challenge qui est loin d’être facile parce que cela demande des efforts considérables et pas mal de gens se sont découragés surtout à cause du manque de fonds. Ainsi, la vraie question est de savoir comment financer son projet. C’est la question pertinente parce que c’est elle qui permettra au projet de prendre forme.
On va donc vous donner quelques réponses à cette question.
Bien évidemment, on n’évoquera pas l’autofinancement parce que si vous cherchez un financement, c’est que vous n’avez pas les fonds nécessaires pour démarrer le projet. Sinon, la première solution à laquelle on pense dès qu’on parle financement est la banque. Mais elle est réputée pour être très stricte en termes de procédure et de conditions d’octroi de crédit et exige beaucoup de garanties. Bref, c’est une option des plus difficiles avec des démarches d’une lourdeur qui vous empêche d’avancer rapidement. Quoique, c’est le financement le plus sûr que vous pouvez avoir. Si vous souhaitez soumettre une demande auprès d’une institution financiè, vous devez rédiger un plan d’affaires bien explicite, présenter des garanties solides et offrir un minimum d’apport.
En second, il y a les fonds d’investissements ou encore fonds communs de placements. Il s’agit d’organisme constitué d’investisseurs et d’épargnants qui rassemblent des sommes pour être investies en capital dans des entreprises. L’entrepreneur peut alors soumettre une demande de financement en capital-risque pour démarrer son projet. Le fonds d’investissement devient alors actionnaire dans l’entreprise. Ainsi, il détient un pouvoir de contrôle sur les activités.
Troisièmement, le crowdfunding, c’est un nouveau concept de financement appelé « financement participatif ». Comme son nom l’indique, on incite le grand public à participer au collecte de fonds qui servira à financer le projet. L’entrepreneur convainc ainsi les particuliers et les personnes morales de contribuer par petits montants. Mais sur cette forme d’investissement, l’entrepreneur peut définir les conditions du financement par crowdfunding, si ce sont des dons sans contrepartie, des investissements sous forme de capital, des prêts avec ou sans intérêts, ou bien des avances sur une commande de produit ou de service que l’entreprise va proposer.
Quatrièmement, le crowdlending. Vous l’aurez compris, c’est une version du crowdfunding où les contributions des particuliers et des entreprises intéressées par le projet seront rendues ; soit à la fin de la campagne si la collecte n’a pas atteint le fonds souhaité, soit à l’aboutissement du projet avec les intérêts qu’ils auront générés cette fois.
Cinquièmement, les aides de l’État. Il s’agit d’une aide pour favoriser la création d’entreprise soumises à des conditions bien définies et à des sélections selon les critères établis par l’État. Il s’agit de l’Aide à la création ou la reprise d’une entreprise (ACRE). La particularité de cette aide, c’est qu’elle permet l’exonération partielle ou totale des charges sociales durant la première année d’activité de l’entreprise. L’octroi de cette aide peut aussi ouvrir la porte sur d’autres aides comme le Nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise (NACRE) qui consiste à l’aide au montage, à la structuration et au démarrage de l’activité. Ou encore à l’Aide financière à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE).
Pour finir, il y a également le crédit hypothécaire. Ça peut paraître effrayant dit comme ça, mais pas du tout. Il s’agit au fait d’une hypothèque privée, facile à obtenir parce que la procédure est complètement simplifiée. Du coup, la réponse est très rapide parce que vous pouvez en bénéficier seulement 24 heures après votre demande.